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lundi 16 juillet 2012

16072012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

POLITIQUE FICTION:

Christian Estrosi : "Si nous étions en place, PSA ne fermerait pas Aulnay"

le Lundi 16 Juillet 2012 à 08:15
Le député maire de Nice était l'invité de France Info ce matin. Christian Estrosi a notamment réagi au plan de suppressions d'emplois chez PSA et à l'interview télévisée de François Hollande le 14 juillet.
 © Radio France Gilles Halais
Christian Estrosi est d'abord revenu sur l'interview télévisée de François Hollande pour le 14 juillet. "Je suis stupéfait par ce que j'ai entendu : de la mauvaise foi, du mensonge et de la démagogie", a déclaré le député-maire de Nice. "Moi j'ai aimé l'hyper-président, face à celui que je qualifie d'hypo-président, il n'est responsable de rien et chante toujours le même refrain : c'est la faute à Sarko. Il a dit ça pendant des mois et des mois de campagne, et maintenant qu'il est président, c'est toujours la faute à Sarko. Je vois sa méconnaissance stupéfiante des dossiers."
Au sujet des 8.000 suppressions d'emplois annoncées par PSA, Christian Estrosi a defendu le bilan du précédent gouvernement. "Nous n'avons commis aucune erreur, puisque nous avons sauvé PSA et Renault. On nous a reproché d'avoir prêté 3 milliards en 2008-2009 à ces deux entreprises, non seulement nous les savons sauvé, non seulement il y a une relance de la production industrielle de plus de 10% en 2010, mais en plus ces prêts ont été remboursés avec des intérêts de 660.000 euros". "Si nous étions en place, PSA ne fermerait pas le site d'Aulnay", assure-t-il. "Je suis étonné que Monsieur Montebourg dise qu'il recevra le président de PSA dans 8 jours, ça fait deux mois qu'il est ministre !"




Les principales mesures de la loi de finances rectificative

Par Cécile Crouzel, Service infographie du Figaro


INFOGRAPHIE - Les ménages et les grandes entreprises devraient être durement touchés par les nouvelles mesures.

La nouvelle majorité PS va jouer la carte de la discipline. Afin de ne pas altérer des mesures fiscales au symbole fort, elle a déposé peu d'amendements. Le plus important d'entre eux, celui sur la refiscalisation des heures sup, a eu l'aval du gouvernement.

Heures supplémentaires
Le texte supprime les exonérations de charges sociales sur les heures supplémentaires à compter du 1er septembre 2012. Avec une exception: l'exonération de charges patronales est maintenue dans les entreprises de moins de 20 salariés. Le PS a aussi souhaité s'attaquer rapidement au volet fiscal des heures sup: un amendement prévoit de soumettre à l'impôt sur le revenu les heures sup effectuées à partir du 1er janvier 2012. Bien que pénalisant pour le pouvoir d'achat, cet amendement devrait être adopté.

ISF et successions
Le projet de loi prévoit que les ménages assujettis à l'impôt sur la fortune (et donc ayant plus de 1,3 million d'euros de patrimoine) payeront cette année, en plus de l'ISF, une «contribution exceptionnelle sur la fortune». Cette contribution, payable au plus tard au 15 novembre, sera calculée en appliquant le barème de l'ISF d'avant la réforme de 2011, avec des taux allant de 0,55 % à 1,8 %. Cette contribution sera diminuée de l'ISF déjà payé en 2012 (sachant que cet ISF déjà payé fonctionnait avec un barème plus léger). Au total, la note sera très salée pour le contribuable.
En matière d'imposition des successions-donations, l'abattement passera de 159.325 euros à 100.000 euros par enfant cet été, à l'entrée en vigueur de la loi. Et il faudra attendre quinze ans, et non plus dix ans, avant de pouvoir à nouveau bénéficier de cet abattement fiscal (le tout sans aucun système d'amortissement). Par ailleurs, le texte gèle les barèmes des impôts sur successions-donations.

TVA sociale
La TVA sociale est abrogée: la TVA restera à 19,6 % et les cotisations sociales ne seront pas abaissées. En revanche, le gouvernement n'est pas revenu sur le relèvement, de 13,5 % à 15,5 %, des prélèvements sociaux sur l'épargne (CSG, CRDS notamment), votée par la droite.

Stock-options et actions gratuites
Le texte relève de 14 % à 30 % la contribution spécifique payée par l'employeur sur les stock-options et actions gratuites, et de 8 % à 10 % celle payée par le bénéficiaire. Un amendement de la commission des finances, qui devrait être adopté en séance, rend ces hausses effectives au 11 juillet, non au 1er septembre comme prévu initialement.

Participation et intéressement
Le forfait social, payé par les employeurs sur l'intéressement, la participation, les plans d'épargne entreprise, passera de 8 % à 20 %. Et ce dès le 1er août, si l'amendement de la commission des finances, est voté en séance.

Taxation des non-résidents
Les ménages qui n'habitent pas en France (selon la définition fiscale) payeront des prélèvements sociaux de 15,5 % sur les loyers qu'ils perçoivent de leurs propriétés situées dans l'Hexagone, ainsi que sur la plus-value issue de la vente de tels biens. Jusqu'à présent, ces «non-résidents» payaient de l'impôt sur le revenu sur ces loyers et ces plus-values, mais pas de prélèvements sociaux. Le projet de loi supprime aussi la gratuité des frais de scolarité pour les Français fréquentant un établissement français à l'étranger.

Taxe de 3 % sur les dividendes
Le projet de loi oblige les entreprises à payer une taxe de 3 % sur les dividendes versés dès cet été. Les PME de moins de 250 salariés en seront exonérées. Un amendement de la commission des finances, qui devrait être adopté, exclut de cette taxe les dividendes versés en actions.

Banques et compagnies pétrolières
Les banques payeront en 2012 une surtaxe sur leur taxe de risque systémique, ce qui revient à doubler leur contribution. La commission des finances a décidé de doubler de façon pérenne cette taxe systémique à partir de 2013. Elle devrait être suivie en séance. Les stocks de produits pétroliers seront taxés à 4 % cette année. Un amendement proposera que ces surtaxes bancaires et pétrolières ne soient pas déductibles de l'impôt sur les sociétés
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Livre et spectacle
Le projet de loi ramène de 7 % à 5,5 % la TVA sur les livres. Par amendement, la mesure sera étendue au spectacle vivant.

Autres mesures pour les entreprises
La taxe sur les transactions financières est doublée, passant de 0,1 % à 0,2 % des échanges. Les grandes entreprises, soumises à la majoration d'impôt sur les sociétés décidée par le gouvernement Fillon, devront payer un acompte en décembre sur cette majoration.



Le premier tour de vis fiscal du gouvernement

Le premier budget PS, examiné cette semaine par les députés, détricote les symboles de l'ère Sarkozy.

 C'était il y a cinq ans jour pour jour. Le 16 juillet 2007, l'Assemblée nationale votait en première lecture la loi travail, ­emploi et pouvoir d'achat (Tepa), emblématique des engagements de campagne de Nicolas Sarkozy et du «travailler plus pour gagner plus». Ce lundi 16 juillet 2012, débute à l'Assemblée l'examen de la loi de finances rectificative pour 2012 qui détricote ce qu'il restait de la loi Tepa mais aussi de grandes mesures fiscales de l'ère Sarkozy. Au programme: suppression des avantages liés aux heures supplémentaires, baisse de l'abattement sur les droits de succession, rétablissement de l'ISF au niveau d'avant 2011, suppression de la TVA sociale votée à la fin du précédent quinquennat.
Ce texte, qui concrétise une partie des soixante engagements de campagne de François Hollande, se veut être l'acte I de son quinquennat, son acte fondateur. Certes, grâce à ce projet de loi qui accroît les recettes de plus de 7 milliards et gèle 1,5 milliard de dépenses, le président de la République peut ­espérer tenir l'engagement de la France de ramener le déficit public à 4,5 % du PIB à la fin de 2012. Mais, vu de gauche, ce texte permet surtout de balayer cinq années de sarkozysme et de donner corps à ce que le président de la République a appelé «l'effort juste» au cours de son interview télévisée du 14 juillet.
Il s'agit de taxer les Français les plus riches et les grandes entreprises (et notamment les banques et le secteur pétrolier). Le tout afin d'épargner les classes moyennes et modestes. «Non, nous n'allons pas nous diriger vers ces catégories-là», a assuré le président le 14 juillet. Lui-même et le premier ministre participeront à l'effort. La baisse de leur rémunération de 30 % figure dans le projet de loi, quand Sarkozy avait augmenté la sienne au début de son mandat.

Débat sur les heures sup
Des symboles? Beaucoup de symboles? Sans aucun doute. «Hollande défait tout ce que Sarkozy a fait et renoue avec tout ce que Sarkozy avait abandonné. Il veut démontrer que Sarkozy n'aura été qu'une parenthèse dans l'histoire de la France», ­décrypte un conseiller ministériel.
Mais ce collectif budgétaire est-il aussi juste que le croit l'Élysée? Fallait-il supprimer la défiscalisation des heures sup qui permet à des millions de Français de voir grimper leur pouvoir d'achat? La droite ne se prive pas de tonner contre cette mesure d'autant plus pénalisante qu'elle s'applique aux heures sup effectuées depuis le 1er janvier 2012. Le 14 juillet, les journalistes ont dû s'y reprendre à plusieurs fois pour que François Hollande réponde à cette question. «Je l'ai dit. Ce n'est pas la peine d'envoyer un signal de plus pour favoriser le recours à ce dispositif, alors que nous sommes en période de chômage». La gauche reste irrémédiablement favorable au partage du travail…

Les députés échappent aux justificatifs de frais
Le symbole est malvenu. En commission des finances mercredi, les députés ont rejeté un amendement du centriste Charles de Courson, qui souhaitait que seule reste défiscalisée la part de «l'indemnité représentative de frais de mandat» des députés réellement utilisée pour les frais professionnels (sachant cette indemnité de 6 400 euros brut par mois est conçue pour couvrir ces frais). Du coup, les députés auraient eu à fournir des justificatifs pour leurs frais. Ils ont préféré ne pas s'imposer cette contrainte.



Début de l'examen du budget rectificatif cet après-midi à l'Assemblée

le Dimanche 15 Juillet 2012 à 23:56

Les mesures du projet de loi de finances rectificatif 2012 seront discutées à partir de ce soir à l'Assemblée nationale, jusqu'à jeudi prochain. Il prévoit notamment l'abrogation de la TVA sociale, la contribution exceptionnelle de l'ISF, la suppression des exonérations de charges sur les heures supplémentaires, des augmentations d'impôts et diverses mesures.


Le Premier ministre lors des questions au gouvernement le 11 juillet © Maxppp Olivier Corsan
C'est à l'enterrement d'un certain nombre de mesures emblématiques décidées sous la présidence de Nicolas Sarkozy que le gouvernement invite l'Assemblée nationale à partir de ce lundi soir jusqu'à jeudi. La TVA sociale et l'exonérations de charges sur les heures supplémentaires ne devraient pas - à moins d'un coup de théâtre - survivre à cette semaine.
Le gouvernement doit aussi faire passer des hausses d'impôts dont il fera probablement avaler la pilule en lançant le débat sur "l'héritage" ou la "facture"du quinquennat précédent. L'UMP devrait répliquer en accusant l'équipe de Jean-Marc Ayrault de charger la barque des hausse d'impôts et de préparer l'opinion à une prochaine hausse de la CSG.
Le projet de loi repose sur une hypothèse de croissance révisée à 0,3% pour 2012. Il prévoit 7,2 milliards d'euros de hausses d'impôt et 1,5 milliard d'euros de gel des dépenses, pour arriver à 81,1 milliards de déficit budgétaire. La progression des dépenses publiques sera limitée à 0,8% par an sur 5 ans. Récusant le terme d'austérité, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, préfère parler du "sérieux et de la cohérence". 
La suppression des exonérations de charges sur les heures supplémentaires (sauf pour les entreprises de moins de 20 salariés) a été avancée et sera complète cet été. Le texte comprend aussi une contribution exceptionnelle pour les contribuables assujettis à l'ISF, une fiscalité alourdie sur les successions et donations, une taxation des stocks pétroliers et la baisse de 30% du salaire du président de la République.
Pour Hélène Baudchon, économiste à la BNP Paribas, il s'agit bien d'un budget de rigueur.  





SYRIE: Les combats se poursuivent à Damas

Le quartier d'al-Tadamone est toujours ciblé par des pilonnages lundi, après les violents combats de dimanche.

Les bombardements de l’armée syrienne ont repris lundi sur le quartier al-Tadamone à Damas, ont rapporté des militants, faisant également état d’affrontements dans la ville, au lendemain des combats les plus violents ayant secoué la capitale depuis le début de la révolte.
«Les bombardements au mortier ont repris aux premières heures du matin», ont indiqué les Comités locaux de coordination (LCC, opposition).
En outre, selon les LCC, de violents combats entre l’armée régulière et l’Armée syrienne libre (ASL), formée essentiellement de déserteurs, «ont lieu dans les quartiers de Kafar Soussé et Jobar».
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a également fait état de «combats à l’aube dans le quartier de Kafar Soussé entre des combattants rebelles et des soldats d’un convoi passant dans la zone».
Un habitant de la ville de Jaramana, sur la route de l’aéroport international de Damas, a affirmé à l’AFP n’avoir «pas dormi de la nuit».
«Hier soir c'était un véritable champ de bataille, des roquettes et des tirs ont été entendus dans les localités situées sur la route de l’aéroport jusqu’aux premières heures du matin», a-t-il ajouté.
Il a déclaré avoir vu quatre transports de troupes passer sur la route.
Un autre habitant du quartier al-Tadamone, joint par l’AFP, a indiqué ne pas pouvoir quitter son quartier, où de violents combats ont éclaté dimanche.
Selon l’OSDH, ces affrontements d’une intensité sans précédent ont opposé soldats et rebelles, notamment dans le sud de la capitale, également en proie à des bombardements des forces du régime.
Des militants ont évoqué dimanche des «chars entrant dans le quartier al-Tadamone et des affrontements».
(AFP)




INSURRECTION


La Banque alimentaire accepte du taureau, colère des anti-corrida

ANTI-CORRIDA = EXTREMISME
Social lundi 16 juillet 2012

La Banque alimentaire a défendu lundi la décision de son antenne du Vaucluse d’accepter de la viande de taureaux tués lors d’une corrida que lui proposent des abattoirs, celle-ci représentant l’équivalent de 10 000 repas, un geste dénoncé par des militants anti-corrida.
Valeur commerciale d’environ 5 000 euros
« Serait-il raisonnable de jeter et de détruire cette viande plutôt que de la donner ? », a réagi Maurice Lony, directeur fédéral de la Banque alimentaire, dans un communiqué, tandis que la polémique prenait de l’ampleur.
La viande donnée par les abattoirs Alazard et Roux de Tarascon (Bouches-du-Rhône), partenaire régulier de la Banque alimentaire du Vaucluse, est celle de six taureaux tués dimanche dans les arènes de Châteaurenard. Sa valeur commerciale est d’environ 5 000 euros.
La consommation locale de la viande issue des corridas est autorisée dans les départements à tradition tauromachique.
Initiative dénoncée
L’initiative des abattoirs, annoncée dans la presse locale, a été dénoncée sur Facebook par des militants anti-corrida, puis la Fédération des luttes pour l’abolition des corridas (FLAC) a pris le relais dans la presse et en écrivant à la Banque alimentaire du Vaucluse.
« Nous vous demandons avec toute notre force de renoncer à cette viande issue d’une souffrance particulièrement révoltante. Comme c’est le cas pour les Restos du Coeur qui l’ont toujours refusée. Ajouté à cela, cette viande stressée et pleine de toxines n’est pas sans risque », écrit dans un courriel Thierry Hély, chargé de communication à la FLAC.
Problème éthique
« Pour nous, cela pose un problème éthique. La présidente de la Banque alimentaire du Vaucluse n’a pas conscience qu’accepter un tel don, ce n’est pas moral. Cette viande a une odeur de barbarie », a ajouté Thierry Hély.
« Nous reconnaissons aux associations et aux personnes le droit de s’indigner contre la pratique de la corrida. Mais pour notre part, nous nous indignons de l’état d’insécurité alimentaire que connaissent près de 23 000 personnes du Vaucluse », a rétorqué Maurice Lony.
« Si elle n’est pas offerte à la Banque alimentaire, la viande sera soit commercialisée, soit transformée en farine animale, soit détruite. Nous offrons une autre possibilité qui fera que cette viande aura une destination utile », a-t-il ajouté.
Période de crise
« Cette viande est consommée uniquement par des amateurs pendant la saison des ferias. Mais historiquement, on la donnait aux nécessiteux dans les villages. L’idée, c’est de renouer avec cette tradition », a pour sa part expliqué Olivier Roux, le patron des abattoirs.
« En cette période de crise, il y a des gamins qui ne bouffent pas de protéines animales. Alors pourquoi ne pas relancer le truc ? D’Arles à Biarritz, sur les 700 taureaux mis à mort chaque année, ça ferait du bien », a-t-il dit

 

 

 

Condamnation de la circoncision

Mis en ligne le mardi 10 juillet 2012
 Enfin une bonne nouvelle sur le front de la lutte contre la connerie! En Allemagne, le tribunal de grande instance de Cologne a estimé que circoncire un enfant pour des motifs religieux revenait à lui infliger une blessure. Si le jugement fait jurisprudence, tout parent qui fait circoncire son enfant pour plaire à Dieu pourra être condamné.
Le Conseil central des juifs d’Allemagne et le Conseil de coordination des musulmans en Allemagne sont révoltés. Pour le porte-parole des musulmans, il est impensable qu’on criminalise des coutumes millénaires. Ah, ces fameux millénaires qui sont appelés à la rescousse par tous les crétins de la Terre! Ce n’est pas à la raison, à la justice ou à la société de valider ou non telle pratique, mais au temps. L’habitude, plus forte que la loi… Et la coutume d’exciser les petites filles, elle n’est pas millénaire?
Dans son jugement, le tribunal a estimé que «le corps de l’enfant était modifié durablement et de manière irréparable par la circoncision» et que «cette modification est contraire à l’intérêt de l’enfant qui doit décider plus tard par lui-même de son appartenance religieuse». En France, on interdit à des adultes responsables de sortir dans la rue déguisés en Fantômas, mais il est permis de charcuter un gamin pour imprimer dans sa chair son appartenance à une religion qu’il n’a pas choisie. On est jaloux. Pourquoi notre République laïque est-elle à la traîne sur ce sujet? Parce que l’amputation du prépuce n’est pas un signe ostentatoire tant qu’on ne se balade pas à poil? Des parents de culte animiste ont-ils le droit de demander à un médecin de scarifier leur enfant? Quel médecin accepterait de faire une telle chose?
Le président du Conseil central des juifs d’Allemagne estime, quant à lui, que le jugement de Cologne est une atteinte à la liberté religieuse. La liberté religieuse des parents, sans doute… Quelle liberté religieuse pour l’enfant qu’on marque de manière indélébile comme juif, comme musulman ou comme n’importe quoi d’autre?
On dira que, dans de nombreux pays du monde, la circoncision est massivement pratiquée sur les enfants pour des raisons «d’hygiène». La circoncision n’est finalement que très rarement pratiquée pour des raisons médicales. Quelle différence y a-t-il donc entre le petit juif ou musulman circoncis pour des raisons religieuses et l’enfant que les parents circoncisent parce qu’ils pensent que c’est plus hygiénique? Physiquement, le résultat est le même. Oui. Mais, psychologiquement, ce n’est pas la même chose. Lorsqu’on vous rabâche que votre bout de zob en moins est le signe de votre lien particulier avec Dieu et avec ceux qui y croient, ça change tout.
Et les catholiques allemands, et les protestants allemands, ils en pensent quoi, du jugement de Cologne? Pour les représentants des deux cultes, il s’agit également d’une atteinte à la liberté religieuse.
On comprend que les catholiques n’aient pas envie qu’un jour on leur interdise de baptiser des bébés au motif que c’est à eux de décider une fois adultes de leur appartenance religieuse. Quant aux protestants, qui généralement attendent que l’enfant soit en âge de comprendre ce que représente le baptême pour le lui proposer, on suppose qu’ils condamnent le jugement de Cologne par solidarité. Les membres du lobby du Sacré, qui est un lobby comme les autres, se serrent les coudes.
Oui à la liberté de conscience en toute conscience. S’il est facile de couper le prépuce, il est plus difficile de le recoudre. Et il faudrait certainement un miracle pour qu’il repousse…
Charb
charb@charliehebdo.fr
Article paru dans Charlie n° 1046

  

INJUSTICE INTERNATIONALE


La Cour pénal international s'en prend surtout aux tyrans exotiques. Moins aux crimes perpétrés par l'Occident.

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) viennent de condamner le Congolais Thomas Lubanga à une peine de 14 ans de prison pour « crimes de guerre » - et pour avoir, plus précisément, enrôlé dans sa milice, au début des années 2000, des enfants de moins de 15 ans qui ont ensuite été envoyés au combat.


C’est la première fois que la CPI prononce une condamnation, depuis que cet organisme a été créé par l’ONU en 2002, pour « contribuer à mettre fin à l’impunité des auteurs des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale »  (génocides, crimes contre l’humanité et crimes de guerre) - et Le Monde trouve ça tellement formidable, que son éditorialiste (anonyme) s’écrie, à la une : « La justice internationale, ça marche ! ».

C’est un point de vue intéressant. 
Hélas : il ne tient aucun compte de la réalité. 


Il est parfaitement évident, en effet, que jamais les tueries commises par les États-Unis, qui ont perpétré en Irak d’horribles crimes de guerre, ne seront jugées à La Hayeoù siège cette cour. Non plus, d’ailleurs, que celles  des Israéliens, qui ont tué près  de 2.500 civil(e)s – dont plusieurs centaines d’enfants – au Liban (en 2006) et à Gaza (en 2008).

Ces atrocités-là resteront impunies : l’essentiel, pour l’Occident  est de se donner bonne conscience à peu de frais, en jugeant quelques criminels et autres « dictateurs » exotiques - sans jamais se soumettre, surtout, aux règles qu’il édicte pour le Sud. 

Puisque lorsqu’il commet, lui, d’épouvantables massacres, c’est bien sûr au nom du Bien : c’est ce qui différencie George W. Bush de Mouammar Kadhafi. 




Affaire de Karachi : un nouveau témoignage d'un intermédiaire accable Ziad Takieddine

Le Monde.fr |

L'homme d'affaires franco-libanais, Ziad Takieddine, le 24 avril 2012 à Paris. 

L’essentiel en somme, est que la CPI condamne quelques bourreaux  des «enfants » du Congo qui « continuent de subir les conséquences tragiques de la guerre » - mais que jamais elle ne soit mise en position de pouvoir juger ceux des civils irakiens ou palestiniens : sans doute faut-il être « journal de référence », pour trouver dans cette ahurissante iniquité un motif de réjouissance.




L'homme d'affaires franco-libanais, Ziad Takieddine, le 24 avril 2012 à Paris. | AFP/BERTRAND GUAY

Cette fois, le doute ne semble plus permis. Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire ont désormais acquis la conviction que la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, en 1995, a été financée via des contrats d'armement signés par le gouvernement que ce dernier dirigeait entre 1993 et 1995.

En déplacement en Suisse dans le cadre de l'exécution d'une commission rogatoire internationale, M. Van Ruymbeke a obtenu, le 4 juillet, un témoignage décisif. En présence du procureur de Genève Jean-Bernard Schmid, le magistrat français a recueilli la confession d'un intermédiaire libanais, Mustafa Al-Jundi, qui demeure habituellement à Londres et se dit éditeur et journaliste. Son témoignage, dont Le Monde a pu prendre connaissance, est accablant.
10,2 MILLIONS DE FRANCS EN COUPURES DE 500 FRANCS
Les juges se concentrent depuis le début de l'enquête sur un dépôt en espèces suspect de 10,2 millions de francs (essentiellement en coupures de 500 francs) sur le compte de campagne du candidat Balladur, le 26 avril 1995. Si M. Balladur a publiquement évoqué la vente de gadgets dans ses meetings pour justifier cet apport, cette version n'a pas résisté aux investigations, pas plus que celle expliquant l'origine de cet argent par les fonds spéciaux de Matignon.
Ils privilégient donc la piste menant aux fonds touchés par deux intermédiaires proches du gouvernement Balladur (1993-1995). Ziad Takieddine et Abdul Rahman El-Assir, imposés en 1994 par le ministre de la défense François Léotard et son conseiller Renaud Donnedieu de Vabres dans les négociations, perçurent d'énormes commissions en marge des contrats Agosta (trois sous-marins vendus au Pakistan) et Sawari II (trois frégates cédées à l'Arabie saoudite).
Les investigations ont établi que, dès février 1995, la Direction des constructions navales (DCN) versa, par le biais d'une structure off-shore, un acompte de 133 millions de francs à une société (Mercor) dont l'ayant droit était M. El-Assir.
Afin de pouvoir "sortir" discrètement ces fonds en cash, M. El-Assir a utilisé un homme de paille, un cheikh saoudien, Ibrahim Al-Sabah. Le compte ouvert par ce dernier à la banque Alliance de Genève a été crédité, le 5 et le 6 avril 1995, de deux virements - de 5 millions et 7 millions de francs - provenant des comptes de M. El-Assir qui venaient d'être alimentés par la DCN. Or, dès le 5 avril, M. Sabah délivrait une instruction dactylographiée autorisant un prête-nom, Mustafa Al-Jundi (ami commun de MM. Takieddine et El-Assir) à retirer un total de 13 millions de francs entre "le 7 avril et le 25 avril 1995". Et il est établi que, les 6 et 7 avril, MM. Al-Jundi et Takieddine étaient à Genève.
Interrogé pendant deux heures en qualité de témoin par MM. Schmid et Van Ruymbeke, Mustafa Al-Jundi a confirmé avoir joué un rôle de "porteur de valises" pour, selon lui, "rendre service" à MM. El-Assir et Al-Sabah, des amis de longue date. Il a décrit en détail le modus operandi qui avait été mis au point à l'époque pour retirer discrètement des fonds.
"Abdul Rahman El-Assir m'informait qu'un montant déterminé allait être crédité sur le compte du cheikh ; j'avisais, généralement par téléphone, le cheikh de cette opération et lui demandais d'instruire la banque de me mettre à disposition le montant équivalent en liquide ; je téléphonais à la banque pour savoir si l'argent était arrivé ; lorsque la banque me le confirmait, je venais à Genève pour le retirer en liquide."
Selon l'intermédiaire, la banque lui remettait ensuite "le liquide en billets de 500 francs français, sous formes de liasses compactes retenues par une petite bande en papier, il s'agissait de billets neufs".
"J'AVERTISSAIS ZIAD TAKIEDDINE QUE J'ALLAIS CHERCHER DU LIQUIDE À LA BANQUE"
M. Al-Jundi a alors évoqué le rôle de l'homme qui concentre tous les soupçons de redistribution occulte, Ziad Takieddine, alors très proche des balladuriens. "J'avertissais Ziad Takieddine que j'allais chercher du liquide à la banque, a raconté le témoin. Il s'arrangeait pour être présent à Genève le même jour, éventuellement un jour ou deux plus tard. Je lui remettais l'argent, par exemple au café de mon hôtel."
Ainsi, s'agissant des retraits de 12 millions de francs opérés les 6 et 7 avril 1995, M. Al-Jundi se dit "certain" que les liasses reçues de la banque ont été "intégralement remises par [lui] à Ziad Takieddine". Décidément loquace, l'intermédiaire s'est souvenu avoir "toujours remis le paquet d'argent directement à Ziad Takieddine et non, par exemple, en lui remettant la clef d'un coffre ou d'une consigne. A mon souvenir, Ziad Takieddine était seul lorsque je lui remettais cet argent ; il s'agissait d'une opération que nous faisions discrètement, je n'imaginais pas lui remettre un cabas en plastique devant d'autres personnes."
En revanche, Mustafa Al-Jundi affirme n'avoir bénéficié d'aucune confidence sur la destination finale des fonds : "J'ignore ce que Ziad Takieddine a fait avec cet argent liquide et je ne lui ai jamais demandé", a-t-il assuré.
Les déclarations de M. Al-Jundi placent désormais M. Takieddine dans une position intenable, d'autant que son ex-associé, M. El-Assir, qui devrait être entendu par les juges à la rentrée, a déjà pris ses distances avec lui. L'avocat suisse de M. El-Assir, Me Pascal Maurer, a affirmé, le 15 juin dans un entretien au journal Le Temps, que si son client reconnaissait avoir versé des fonds à M. Takieddine, il "n'est toutefois pas concerné par l'utilisation qui a été faite de cet argent ".
Lors de l'une de ses dernières auditions par les juges, le 9 mai, M. Takieddine, interrogé sur les retraits suspects des 6 et 7 avril 1995, a continué de nier avoir touché ces sommes, et a fortiori les avoir ramenées en France au profit des balladuriens. "Ces retraits ont-ils alimenté la campagne de M. Balladur ?", lui a demandé le juge Van Ruymbeke. "Je vous répète que tout ça ce sont des extrapolations qui ne m'impliquent en rien comme je vous l'ai toujours dit", a répondu Ziad Takieddine.
Un démenti guère convaincant aux yeux de l'avocat des familles des victimes de l'attentat de Karachi, parties civiles dans la procédure. Pour Me Olivier Morice, "l'étau se resserre sur le financement de la campagne d'Edouard Balladur par des rétrocommissions".



ECONOMIE

FIAT (Fermetures usines automobiles ???)





François Hollande juge le plan social de PSA "inacceptable" et ne "laissera pas faire"

Par  - Publié le

François Hollande - Conférence sociale - Juillet 2012
© D.R. - Présidence de la République
Dans une interview en marge des festivités du 14 juillet, le Président de la République s'est exprimé sur le plan de licenciements annoncé par PSA Peugeot Citroën.
Les ministres du gouvernement Ayrault n'avaient pas tardé à crier au scandale suite à l'annonce, le 12 juillet, des 8 000 suppressions de poste envisagées par PSA et de la fermeture en 2014 de l'usine d'Aulnay-sous-Bois. Le Président de la République François Hollande a lui aussi tenu à exprimer sa colère le 14 juillet, dans une interview donnée à la télévision.
"L'Etat ne laissera pas faire", a assuré samedi François Hollande."Ce plan, je le considère en l'état inacceptable" (...) "il doit être renégocié", a déclaré le Président lors du rendez-vous télévisé du 14-juillet.
Alors que le gouvernement a chargé un expert d'examiner le bien-fondé des décisions de PSA, il demande "une concertation pour qu'il n'y ait aucun licenciement sec chez Peugeot" et que "des solutions soient proposées pour chaque salarié".
Cette concertation devra aussi chercher à ce "que le nombre de suppressions d'emplois soit réduit" et trouver des "alternatives à ces suppressions d'emploi", a-t-il demandé.
Alors que le président du directoire de PSA, Philippe Varin, a mis en cause le 13 juillet les coûts du travail, François Hollande a estimé qu'il "est trop facile de dire c'est la faute du coût du travail".
Pour le chef de l'Etat, l'explication aux problèmes de PSA doit être recherchée du côté "des choix stratégiques qui n'ont pas été bons", "le souci de reporter des décisions difficiles" et "aussi des comportements d'actionnaires qui se sont distribué des dividendes".
D'après lui, sans pouvoir interdire sa fermeture, "l'Etat peut faire en sorte qu'Aulnay reste un site industriel, de la même manière qu'il doit y avoir des garanties sur la pérennisation du site de Rennes", a ajouté M. Hollande.
L'Etat pourra agir avec "le chômage partiel", "la formation professionnelle" et "les crédits que nous pouvons apporter", a-t-il précisé.
François Hollande a tenu à rassurer : le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg "a déjà pris des initiatives, le Premier ministre aussi. Si les syndicats de salariés veulent me rencontrer, je les verrai mais ce n'est pas ça qui va régler tout de suite le problème", a-t-il dit.
Sur le dossier PSA, le Président a expliqué que le gouvernement agissait en trois temps, trois volets : "expertise, concertation et plan stratégique pour l'industrie automobile". Ce plan sera dévoilé le 25 juillet. Ce jour là, "il y aura des décisions", a promis le président.


Doux : arrêt de travail progressif des transporteurs du groupe dès mardi

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Doux - Flotte de camions
© D.R. - Doux
Après une menace de grève non exécutée le 13 juillet, les transporteurs routiers du volailler Doux entendent se faire régler les 8 millions de factures impayées suite au redressement judiciaire du groupe.
Ils n'ont finalement pas mis leur menace de grève à exécution le 13 juillet, mais les entreprises de transport routier du groupe Doux, annoncent dans un communiqué l'arrêt progressif de leur activité dès mardi, faute de pouvoir s'approvisionner en carburant.
"Les entreprises de transport routier amont (transports de vif et d'aliment principalement) ne sont plus en capacité de faire le plein de leurs cuves à carburant, compte tenu des exigences des pétroliers, à savoir : paiement comptant, demandes de caution ou de garantie complémentaires", déclare un communiqué émanant de la FNTR (Fédération nationale des transporteurs routiers) Bretagne.
"On a le cas concret d'un transporteur dont la carte de carburant est bloquée, faute de pouvoir verser une caution pharaonique et qui ne peut ramasser les poussins", a indiqué à l'AFP Anthony Rouxel, délégué régional FNTR.
Les transporteurs du groupe Doux emploient environ 1 000 chauffeurs et détiennent "près de 8 millions de factures impayées" par le volailler.
"C'est pourquoi les activités vont s'arrêter progressivement (dès mardi) en fonction des stocks de carburant disponibles dans les entreprises. L'absence de trésorerie liée à la créance les précipite dans cette situation", explique le communiqué.
"Le caractère indispensable du transport routier impose un traitement similaire à celui des éleveurs, ainsi qu'un soutien financier immédiat", insiste la FNTR.
La FNTR regrette qu'"en dépit de la multiplication des réunions avec les pouvoirs publics depuis le 1er juin, les représentants des transporteurs impactés par le redressement judiciaire du groupe Doux n'ont reçu pour toute réponse que des embryons de solutions, sans rapport avec les dommages financiers subis par ces sous-traitants".
"Conscients de leur rôle stratégique et vital dans le maintien de l'activité de Doux", les entreprises de transport ont pu poursuivre les livraisons malgré les impayés.
Placé en redressement judiciaire le 1er juin, le groupe Doux et tous ses sous-traitants devront connaître leur sort entre le 23 et le 25 juillet, créneau pendant lequel le tribunal de commerce de Quimper devrait rendre sa décison concernent la dizaine d'offres de reprise déposées.



Areva vend le producteur d'or canadien La Mancha pour 250 millions d'euros

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Areva
© D.R. - Areva
Ce plan vise à récolter au moins 1,2 milliard d'euros d'ici 2013 pour redresser les comptes du groupe nucléaire.
Areva met de côté son activité aurifère. Le groupe nucléaire français a annoncé le 13 juillet avoir signé un accord ferme sur la vente de sa participation de 63 % dans le producteur d'or basé au Canada La Mancha Resources à Weather II Investments, pour un peu plus de 250 millions d'euros.
Le Conseil d'administration de La Mancha a recommandé aux actionnaires d'accepter l'offre publique d'achat de Weather II Investments.
La mise en vente de cette filiale s'inscrivait dans un vaste plan de cession d'actifs lancé par Areva en décembre. Ce plan vise à récolter au moins 1,2 milliard d'euros d'ici 2013 pour redresser les comptes du groupe nucléaire, qui a subi des pertes historiques l'an dernier à cause de la catastrophe de Fukushima et de lourdes dépréciations liées à ses gisements d'uranium.
"La vente des actions est estimée à 315 millions de CAD et, une fois conclue, permettra à AREVA de réduire sa dette et de financer en partie son programme d'investissements stratégiques et de sûreté", indique le communiqué de presse.
La Mancha Resources Inc. est un producteur international d'or implanté au Canada, avec des opérations, des projets de développement et des activités d'exploration en Afrique, en Australie et en Argentine. En 2011, le chiffre d'affaires de La Mancha Resources Inc. s'élevait à 184,7 millions de CAD et son excédent brut d'exploitation à 83,8 millions de CAD




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